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Octobre Rose : Sensibilisation au cancer du sein



Une mobilisation mondiale pour un enjeu majeur

Chaque mois d’octobre, la communauté médicale internationale se mobilise autour d’Octobre Rose, une campagne de sensibilisation destinée à augmenter la visibilité du cancer du sein, promouvoir le dépistage précoce, améliorer les traitements et soutenir la recherche.

En Suisse, malgré un système de santé de haute qualité, il existe encore des disparités dans l’accès au dépistage et à la prise en charge. Le Centre d’Imagerie et Diagnostique (CID) à Lausanne joue un rôle essentiel dans cette lutte, en offrant des examens d’imagerie de haute précision et en intégrant les innovations les plus récentes dans la détection du cancer du sein.



Comprendre le cancer du sein

Le cancer du sein regroupe plusieurs formes tumorales affectant les tissus mammaires. Les plus fréquentes sont les carcinomes canalaires, qui se développent dans les canaux galactophores, et les carcinomes lobulaires, qui prennent naissance dans les lobules producteurs de lait. Certains cancers sont localisés, tandis que d’autres peuvent s’étendre aux ganglions lymphatiques ou former des métastases.

Le pronostic dépend largement du stade au moment du diagnostic, d’où l’importance d’une détection précoce.



Public cible et dépistage en Suisse

Toutes les femmes sont potentiellement concernées par le dépistage du cancer du sein, quel que soit leur âge.

Les modalités de dépistage sont adaptées en fonction du niveau de risque individuel.

Les femmes sans facteur de risque particulier sont généralement considérées comme à risque moyen et sont ciblées par les programmes cantonaux entre 50 et 74 ans.

En revanche, celles qui présentent un risque élevé — notamment en raison d’antécédents familiaux, de mutations génétiques telles que BRCA1 ou BRCA2, d’une densité mammaire élevée ou d’une radiothérapie thoracique antérieure — bénéficient d’une prise en charge personnalisée. Cette approche peut inclure un dépistage plus précoce, une fréquence plus élevée et des examens complémentaires comme l’échographie mammaire ou l’IRM.

En Suisse, la mammographie de dépistage est généralement proposée tous les deux ans aux femmes âgées de 50 à 74 ans dans le cadre des programmes cantonaux organisés. Pour les femmes à risque plus élevé, le protocole de dépistage est ajusté en fonction des recommandations internationales et des ressources cantonales disponibles. Cela peut impliquer un dépistage débuté plus tôt, des contrôles plus fréquents et l’utilisation de techniques d’imagerie supplémentaires.



Cadre réglementaire et recommandations officielles

Les recommandations sont encadrées par des organismes tels que la Ligue suisse contre le cancer, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et la FMH (Fédération des médecins suisses). Ces instances définissent les standards de qualité, les critères d’équipement, de formation et de suivi pour les centres participant aux programmes de dépistage.


État des lieux épidémiologique

Benign prostatic hyperplasia (BPH) is extremely common after the age of 50 and can become complicated in the summer due to dehydration, heat, and lifestyle changes. Urinary problems (pollakiuria, nocturia, dysuria) often worsen during travel or summer activities. Prolonged exposure to heat and changes in hydration can promote acute urinary retention, urinary tract infections, and, in some cases, prostatic infectious complications.

At the same time, prostate cancer remains the most common cancer in men in Switzerland. PSA testing is the first level of screening, but its sensitivity and specificity are limited. Today, multiparametric prostate MRI has become the gold standard examination whenever there is any doubt: it allows lesions to be located and characterized, reduces unnecessary biopsies, and precisely targets necessary biopsies.

Summer is a particularly relevant time to plan this type of preventive assessment in men at risk, in order to avoid possible urological complications during the holidays and to anticipate the management of detected prostate abnormalities.

Chaque année, environ 6 500 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués en Suisse. Cette pathologie représente la forme de cancer la plus fréquente chez les femmes. Le taux de mortalité, bien qu’en baisse grâce au dépistage et aux progrès thérapeutiques, reste élevé avec près de 1 400 décès annuels.

La survie relative à cinq ans est estimée à environ 85 %, un chiffre qui reflète l’efficacité du dépistage précoce et des traitements modernes.

Dans les cantons disposant d’un programme organisé de dépistage, les données montrent une détection plus fréquente de cancers à un stade précoce, réduisant ainsi la nécessité de traitements lourds comme la mastectomie.



Études de référence en dépistage

Plusieurs études internationales et suisses renforcent l’intérêt du dépistage organisé. Les European Breast Guidelines, établies par le centre commun de recherche de la Commission européenne, recommandent un dépistage systématique tous les deux ans pour les femmes de 50 à 69 ans.

Une étude menée dans le canton de Fribourg en 2019 a démontré que les femmes participant au dépistage organisé présentaient un taux plus élevé de cancers in situ et subissaient moins souvent des mastectomies.

Des recherches complémentaires, notamment sur l’utilisation de l’intelligence artificielle en mammographie, indiquent que ces outils peuvent améliorer la détection sans augmenter significativement les faux positifs.



Les technologies de pointe en imagerie mammaire

Sur le plan technologique, l’imagerie mammaire a connu des avancées majeures. La mammographie numérique est aujourd’hui la méthode standard pour le dépistage. Elle peut être complétée par la tomosynthèse mammaire, une technique d’imagerie en coupes fines qui améliore la détection, notamment chez les femmes ayant des seins denses.

L’échographie mammaire est utilisée en complément pour clarifier certaines images ou pour explorer des zones spécifiques. L’IRM mammaire, quant à elle, est réservée aux femmes à haut risque ou à des cas diagnostiques complexes.

Les biopsies percutanées guidées par imagerie (échographie, mammographie ou IRM) permettent d’obtenir un diagnostic histologique précis, évitant ainsi des interventions chirurgicales inutiles.



Intelligence artificielle et dépistage du cancer du sein

L’intelligence artificielle (IA) joue un rôle croissant dans l’interprétation des mammographies. Des logiciels comme ProFound AI ou Transpara sont déjà utilisés dans certains centres suisses.

Ces outils permettent de détecter davantage de cancers en servant de second lecteur, en mettant en évidence les anomalies suspectes et en évaluant automatiquement le risque de malignité. Ils contribuent à réduire les erreurs de lecture, à prioriser les cas et à améliorer l’efficacité des radiologues.

En Suisse, des projets comme LesionLens développent des IA spécifiques pour l’interprétation des IRM mammaires dynamiques, ouvrant la voie à une médecine plus personnalisée.



Le parcours patient au CID Lausanne

Au CID Lausanne, le parcours patient est conçu pour être à la fois rigoureux sur le plan médical et respectueux des besoins individuels. Lorsqu’une patiente prend rendez-vous, elle est accueillie pour une consultation initiale incluant une anamnèse détaillée et un examen clinique.

L’imagerie est ensuite réalisée selon les besoins : mammographie numérique avec ou sans tomosynthèse, échographie ou IRM. Les examens sont analysés par des radiologues expérimentés, assistés le cas échéant par des outils d’IA.

Si une anomalie est détectée, une biopsie peut être effectuée dans les plus brefs délais. Une fois le diagnostic établi, la patiente est orientée vers une prise en charge pluridisciplinaire en collaboration avec les équipes oncologiques régionales.



Illustrative clinical case

Prenons l’exemple de Mme N., âgée de 52 ans, sans antécédents familiaux. Lors d’une autopalpation, elle découvre une petite masse dans son sein droit. Elle consulte rapidement son gynécologue, qui l’adresse au CID Lausanne. Une mammographie suivie d’une tomosynthèse révèle une opacité suspecte accompagnée de microcalcifications. Une échographie confirme la présence d’une lésion, et l’analyse assistée par IA renforce le caractère suspect de l’image.

Une biopsie guidée est réalisée, confirmant un carcinome canalaire invasif de grade intermédiaire. La prise en charge chirurgicale conservatrice, suivie d’une radiothérapie, permet une évolution favorable. Ce cas illustre l’importance d’un dépistage rapide et d’une technologie de pointe dans la prise en charge du cancer du sein.



Perspectives d’innovation

Les perspectives d’avenir sont prometteuses. L’objectif est d’uniformiser l’accès au dépistage organisé sur l’ensemble du territoire suisse, de personnaliser les parcours de dépistage selon le risque individuel et d’intégrer pleinement l’intelligence artificielle dans l’imagerie. La tomosynthèse pourrait devenir la norme, et de nouvelles techniques comme l’imagerie moléculaire ou fonctionnelle pourraient affiner encore la caractérisation des lésions mammaires. Par ailleurs, le développement de structures mobiles ou de centres de proximité pourrait améliorer l’accessibilité dans les régions moins bien desservies.


Les atouts du CID Lausanne

Le CID Lausanne se distingue par son expertise en imagerie mammaire, son engagement dans l’innovation technologique, l’intégration de l’intelligence artificielle, et son accompagnement global des patientes. En respectant les standards les plus exigeants et en collaborant avec les réseaux cantonaux, le CID s’affirme comme un acteur de référence dans le dépistage et le diagnostic du cancer du sein en Suisse romande.